La France a des taux d’allaitement faibles à la naissance, avec des durées également courtes. Les raisons sont complexes et diverses : générationnelles, sociales, psychologiques ou éducationnelles. Les professionnels ont une part sans doute faible dans cette situation, mais la promotion et le soutien à l’allaitement maternel doivent être renforcés pour aider les femmes qui hésitent ou qui ne sont pas encore décidées.
Le document fait le point sur les données scientifiques connues pour être efficaces dans le but d’améliorer le taux d’initiation et la durée. De manière générale, les actions pendant la grossesse sont peu efficaces, et les efforts doivent porter sur la période post-natale, dès la maternité et surtout le 1er mois avec l’aide de tous les professionnels constitués en réseau, des associations et des bénévoles. Les actions doivent surtout insister sur les femmes à bas risques d’allaiter ou à risque de durée courte.